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Paysans boulanger : le slow food pour votre exploitation

Vous êtes paysan boulanger ou céréalier et vous cherchez des solutions afin de faire évoluer votre exploitation ? Il est grand temps de s’engager vers une démarche à la fois respectueuse de l’environnement et de la santé de vos clients… Le mouvement de slow food peut vraiment vous accompagner et vous aider à booster votre activité… Mais de quoi s’agit-il réellement ? Qu’est-ce que ce mouvement peut vous apporter ? Comment agit-il en faveur des consommateurs ?


Astréïa, Jean-Marie XIMENA boulanger
Tous droits réservés Vida Magazine


Le slow food, qu’est-ce c’est ?

Pour réussir à s’approprier les fondements du slow food et ainsi réussir à toucher le cœur des consommateurs, commençons par essayer de comprendre ce qui a initié ce joli mouvement !


Lancé par Carlo Petrini, le slow food est un mouvement que l’on peut qualifier « d’éco-gastronomique ». L’idée, c’est de redonner à l’alimentation responsable une belle place dans la société… elle qui a tant souffert ces dernières années.


Fast food, nourriture industrielle, substance toxiques, additifs, colorants… Les obstacles auxquels le consommateur doit faire face pour manger sainement sont nombreux. Le slow food intervient donc afin de ré-offrir toute sa valeur à l’alimentation.


Pour y parvenir, les axes sur lesquels mise le mouvement sont nombreux.


Manger tout en respectant la nature et la biodiversité.

Le premier fondement à suivre ici, c’est valoriser l’alimentation de saison. Le mouvement slow food amène les consommateurs à réfléchir sur l’impact que possède l’alimentation sur la planète. Et évidemment, manger des tomates en hiver, qui ont parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver dans leur assiette, ça ne colle pas avec les principes écologiques que défend le slow food.


Mais afin de manger tout en respectant la nature, le second principe à respecter, c’est de prendre soin de la terre en utilisant le moins de pesticides possible. En ce sens, le consommateur privilégiera les produits bio, ou provenant de producteurs qui pratiquent l’agriculture raisonnée. L’objectif de cette dernière, c’est de trouver un juste équilibre entre production et respect de l’environnement. Un bon début pour proposer des produits écoresponsables !


Dans notre conception, tout à fait personnelle, nous allons bien au-delà puisque nos terres en Bio sont aussi sans aucun pesticide !

Valoriser les productions locales

Le slow food valorise les productions locales, qui sont issus du terroir. Pour respecter cet axe, le consommateur se tourne vers les circuits courts, et essaye au maximum d’acheter directement au producteur. Il ne consomme que ce qui pousse à proximité de chez lui, limitant ainsi son impact sur l’environnement, et mettant en avant le savoir-faire des agriculteurs locaux. Il recherche des aliments authentiques, ancrés dans la tradition, et qui font naître des saveurs qu’il ne trouvera pas ailleurs. Et il faut dire que de ce côté, la France est plutôt très bien lotie !


Mettre en avant des produits non transformés

Le mouvement slow food valorise les produits non transformés. Les aliments industriels, ceux dont on ne sait pas vraiment de quoi ils sont composés, n’ont rien à faire dans le panier du consommateur responsable ! La provenance et la qualité de chaque ingrédient est importante. Pour des produits qui prennent soin de la santé des consommateurs, un seul mot d’ordre : la transparence.


Optez pour le slow food pour faire évoluer son exploitation : 3 axes à développer

Pour réussir à mettre le slow food au cœur de votre façon de proposer vos aliments aux clients, vous devez agir sur plusieurs leviers.


Valorisez votre terroir

Le slow food est une réel opportunité pour le paysan boulanger de mettre le terroir auquel il tient tant au cœur de son travail. Puisque le client cherche à consommer ce qui est proche de lui, vous pouvez déjà commencer par sélectionner avec rigueur les céréales qui mettent le mieux votre patrimoine en valeur.


La stratégie, c’est d’opter pour des variétés de céréales anciennes. Ces dernières ont en effet injustement disparu des champs pour des raisons de productivité… Pour remettre la tradition au goût du jour, se tourner vers pour une production durable et booster les valeurs nutritionnelles de vos aliments, c’est la première étape à mettre en place.


Le petit épeautre contient 8 acides aminés essentiels pour l’organisme. Il est riche en minéraux et vous aide à produire un pain doré au léger goût de noix. Riche an caroténoïdes, le petit épeautre est un parfait allié diététique qui viendra apporter de la valeur à tous vos produits.


Le seigle peut également vous accompagner dans le mouvement slow food. Riche en vitamines, en minéraux et en fibres alimentaires, cette céréale donne un côté rustique au pain et aux biscuits. Elle apporte un léger goût épicé à vos produits, et permet de contrôler le taux de glycémie dans le sang.


L’orge pourra aussi trouver sa place dans vos produits slow food ! Idéale pour le transit, cette céréale est riche en fibres solubles, en antioxydants, en fer, en zinc, en cuivre, en phosphore et en magnésium.


Le grand épeautre, le millet ou encore le sarrasin sont également des céréales particulièrement intéressantes "nutritionnellement", qui ne manqueront pas d’apporter aux produits de votre boutique toute la diversification dont elle a besoin. Alors, pour être certain de séduire les consommateurs avec le slow food, c’est bien dans la culture des variétés de céréales anciennes qu’il faut se lancer !


Utilisez un matériel adapté pour transformer dans le respect de la céréale


Le problème des moulins traditionnels

Pas de slow food sans un bon matériel. Et en tant que paysan boulanger, s’il y a bien une étape que vous devez particulièrement soigner, c’est la transformation de vos céréales en farine.


Et les enjeux ne sont pas moindres ! Si vous avez pris grand soin de choisir les meilleures céréales, et de les faire pousser de façon à ce qu’elle respecte l’environnement et la santé des consommateurs, il serait dommage de tout gâcher en les transformant en farine de mauvaise qualité… Car hélas, c’est possible. En choisissant un moulin à cylindres par exemple, qui propose une vitesse de rotation trop rapide, le mécanisme vient oxyder la graine. Et le résultat sur vos céréales est plus que décevant : vous produisez une farine blanche, qui ne possède que peu de qualité nutritive.


Le choix d’un moulin de qualité

Pour palier cela, faites bien attention au choix du moulin : le moulin Astrié transforme vos céréales de façon plus respectueuse. Il vous aide à produire une farine de qualité, de terroir, authentique, au goût prononcé.





Et pour y parvenir, voici comment il fonctionne : en réalité, contrairement aux moulins cités précédemment, le moulin Astrié prend soin de ne surtout pas écraser vos céréales. À la place, il les déroule, sans les oxyder donnant vie à une farine non raffinée : en effet, avec un taux d’extraction de 80% en un seul passage, la farine n’est ni chauffée, ni oxydée.


Le réglage micrométrique entre les deux meules confectionnées en granit du Sidorbe vous permet de conserver absolument toutes les parties intéressantes de la graine (y compris le germe), celles qui contiennent tous les nutriments : la vitamine E, les vitamines B1, B2, B3, B5, B6 et B9, les sels minéraux tels que le phosphore, le zinc, le magnésium, la manganèse, le fer, le potassium, le cuivre, les fibres (qui rendent les aliments beaucoup plus digestes), et les protéines.


Pour réussir à produire des pâtes, biscuits et pains de qualité, c’est bien la farine qui fait toute la différence. Avec le moulin Astrié, vous pouvez produire le type de farine dont vous avez besoin, et dont vos consommateurs ont vraiment envie. Le tamis contenu dans le caisson de la bluterie est remplaçable selon la farine que vous voulez obtenir : T110, T80... Pour respecter les fondements du slow food et obtenir une farine complète ou semi-complète qualitative, nutritive, digeste et obtenue à partir des céréales de votre choix, c’est un moulin Astrié qu’il vous faut !


Afin d’être un paysan boulanger rentable, c’est un facteur clé de succès incontournable.


Se limiter dans les produits proposés aux clients

Vous avez rigoureusement sélectionné les céréales qui mettront en valeur votre terroir et vous savez comment les transformer avec soin. Pour respecter l’un des fondements du slow food, qui prend soin de la santé des consommateurs, attention à bien utiliser cette farine nutritionnelle afin de créer des produits authentiques.


L’idée, ce n’est pas d’élargir votre gamme de produits, en proposant le plus de recettes possibles. L’idée, c’est de choisir peu de recettes, mais d’optimiser leur qualité. Misez sur des ingrédients simples mais nutritifs, et évitez dans la mesure du possible d’utiliser des aliments qui ne sont pas directement issus de votre production.


En ce sens, proposer par exemple un pain complet aux tomates et aux olives pourra vous vous causer du tort, pour deux raisons :


  • parce qu’il s’agit d’ingrédients estivaux, que le consommateur en quête de slow food ne veut pas voir dans son assiette toute l’année

  • parce que produire ces ingrédients nécessite beaucoup de travail, et que si vous recherchez un fournisseur afin qu’il vous approvisionne, le principe de transparence comment à être plus flou pour le consommateur.




Vous y êtes ! Pour faire grandir votre exploitation et trouver de nouveaux clients, la stratégie du slow food peut s’avérer plus que gagnante ! L’idée, c’est de proposer une vente directe sur votre lieu de production, afin de créer un vrai lien de confiance avec vos prospects. En leur offrant un mode d’agriculture respectueux de l’environnement, des céréales rares et nutritives que vous transformez avec soin afin de donner vie à des produits sains, vous vous approprierez le slow food avec succès ! Prêt à vous engager sur cette voie ?

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